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théorie politique

Le rêve destructeur de l'impérialisme de Cecil Rhodes à Elon Musk

Publié le 17 Mars 2025 par Pantopolis, 16 mars 2025

Le capitalisme à la recherche de nouvelles Atlantides extraterrestres

Le capitalisme à la recherche de nouvelles Atlantides extraterrestres

«Toutes ces étoiles… ces mondes immenses qui restent hors d’atteinte. Si je le pouvais, j’annexerais les autres planètes» [Sarah Millin, (Cecil) Rhodes, Chatto & Windus, Londres, 1933, p. 138].

Le rêve destructeur de l'impérialisme, de Cecil Rhodes à Elon Musk

Le Macédonien Alexandre le Grand, conquit la moitié de l’Orient, et vingt villes portèrent et même continuent à porter son nom, depuis Alexandrie d’Égypte jusqu’à Alexandrie d’Arachosie (actuelle Kandahar en Afghanistan).

À l’occasion de l’expansion coloniale européenne, tous les nouveaux conquérants ont rêvé de donner leur nom à d’immenses terres conquises le plus souvent par le fer et par le feu, pour instaurer des régimes de prédation organisée sacrés « civilisation ».

Depuis Christophe Colomb et Simon Bolivar – et même bien avant[1] –, Cecil Rhodes (1853-1902) est le seul créateur d’empire ayant donné son nom à un nouveau territoire conquis : la Rhodésie du Nord (Zambie depuis 1964) et celle du Sud (Zimbabwe depuis 1980), à laquelle il ajouta le Nyassaland[2]. Ce fils de clergyman, homme d’affaires, devenu premier ministre de la colonie du Cap (1890-1896), fut le fondateur de la British South Africa Company, visant à coloniser et exploiter les territoires au nord du Transvaal. Il est célébré dans les bourses du monde capitaliste comme le créateur de la société diamantaire De Beers. Il est surtout l’archétype d’un impérialisme anglo-saxon carnassier, réussissant à étendre l’empire africain de Sa Gracieuse Majesté du Cap au Caire.

Cecil Rhodes incarne à merveille les ambitions impérialistes de l’époque. La première puissance coloniale étendait officiellement sa domination sur une partie de la planète « pour faire régner partout la paix, la liberté et la justice ». Dans son premier testament – rédigé à l’âge de 24 ans – il envisageait, pour cela, l’absorption par l’Empire britannique de toutes les îles du Pacifique, y compris le Japon (sic), de la côte chinoise et de l’Amérique du Sud. Il caressait même, en 1877, l’idée d’une « reconquête des États-Unis d’Amérique ».

A défaut d’avoir conquis la planète entière, Rhodes de se targuait d’être le plus authentique philanthrope; il avait fait don de bourses d’études… mais strictement réservées aux étudiants blancs. Rhodes lança le mot d’ordre de l’égalité des droits de « tous les hommes civilisés », prenant soin de préciser qu’un Noir capable d’écrire et de travailler valait plus qu’un Blanc paresseux ou oisif[3]

Le colonialisme à la Cecil Rhodes, au profit d’un État capitaliste ou d’un petit roitelet européen (le Belge Léopold II), souverain du Congo, ne fut rien d’autre qu’une méthode de pillages et d’asservissement dans sa colonie « personnelle ». Son bilan est une tragédie historique pour les populations soumises à sa férule[4].

On peut mieux chiffrer le bilan des politiques coloniales menées en Afrique par les États capitalistes français, allemand, italien, portugais, espagnol, mais aussi britanniques. L’Empire français se targuait lui aussi, sans vergogne, d’avoir apporté, selon le ministre de l’éducation Jules Ferry : « paix », « liberté » et « justice »[5]. L’Empire britannique dont Rhodes portait les couleurs occasionna en Inde de colossales famines. Elles furent pires que celles de l’Union soviétique, de la Chine de Mao et de la Corée du Nord réunies, soit 100 millions de morts[6].

L’obsession quotidienne de Cecil Rhodes et de ses confraternels concurrents (empires coloniaux français, belge, espagnol, portugais, etc.) était que le peuple d’en-bas, au chômage et affamé ne s’insurge contre « leur » « patrie », mais engage une guerre de classe totale contre le Capital.

 « J’étais hier dans l’East-End (quartier ouvrier de Londres), et j’ai assisté à une réunion de sans-travail. J’y ai entendu des discours forcenés. Ce n’était qu’un cri : Du pain ! Du pain ! Revivant toute la scène en rentrant chez moi, je me sentis encore plus convaincu qu’avant de l’importance de l’impérialisme... L’idée qui me tient le plus à cœur, c’est la solution du problème social, à savoir : pour sauver les quarante millions d’habitants du Royaume-Uni d’une guerre civile meurtrière, nous, les colonisateurs, devons conquérir des terres nouvelles afin d’y installer l’excédent de notre population, d’y trouver de nouveaux débouchés pour les produits de nos fabriques et de nos mines. L’Empire, ai-je toujours dit, est une question de ventre. Si vous voulez éviter la guerre civile, il vous faut devenir impérialistes »[7].

Ces appels directs à de sanglantes guerres de rapine contre des populations soumises au talon de fer colonial, affamées, exploitées et réprimées sans répit, n’empêchèrent pas l’éclatement de la première grande boucherie impérialiste, dont le prolétariat des métropoles comme des colonies a payé le plus lourd prix. Le rationnement drastique imposé par les capitalistes et l’inflation en spirale des prix alimentaires touchèrent durement les prolétaires de l’Empire britannique,  moins cependant que ceux des Empires centraux victimes d’un blocus mieux organisé[8].

Rhodes ne vécut pas assez longtemps pour voir son empire s’écrouler avec la fin d’un système colonial condamné au lendemain de la guerre. Plus de 120 ans après sa mort, ses statues sont déboulonnées ou mises au rebut[9].

Elon Musk, Sud-Africain comme Rhodes, s’érige en successeur légitime, un suprématiste blanc rêvant depuis l’enfance de reconquérir un pouvoir « bien blanc ».  A la tête du pouvoir suprême, avec ses compères Trump et Vance, il accuse les « non-blancs » de vouloir « confisquer des terres » (« blanches ») et de « traiter certaines catégories de population  (lire : « blanches »), TRÈS MAL » menaçant de suspendre l’aide américaine à destination de la « nation arc-en-ciel », dans l’attente d’une « enquête complète sur la situation »[10]. Musk vise plus haut encore : non seulement il veut s’emparer de l’ensemble du monde capitaliste sublunaire, mais il veut engendrer dans le monde supralunaire un capitalisme extraterrestre, voire extragalactique.

L’entreprise SpaceX, que Musk a fondée en mai 2002, grâce aux profits de la vente de PayPal[11], est aujourd’hui reconnue dans le domaine de l’exploration spatiale. Avec une valeur estimée de 180 milliards de dollars et des succès techniques indéniables, tels que le Starship, une fusée réutilisable capable de transporter plus de 100 tonnes de charge. Malgré plusieurs explosions en  vol[12],  l’entreprise semble résolue à transformer ce rêve enfantin-infantile en réalité. Quoi qu’il en coûte, pour reprendre une antienne bien connue…

Dans la nouvelle saga muskienne, la Terre est condamnée à court terme (mais pas le capitalisme, assuré d’une immortalité sui generis). La Terre est une Atlantide (capitaliste) en péril qu’il faut quitter sans délai avec des myriades d’engins spatiaux)[13]. Le nouveau « génie » du Golfe de l’Amérique promet de bâtir une colonie sur Mars avec des moyens titanesques :

- des fusées géantes réutilisables (sauf risque d’explosions périodiques…), ce qui réduirait les coûts de lancement;

- une flotte spatiale financée par des capitaux publics et privés, permettant de transporter à chaque synchronisation orbitale jusqu’à 100.000 personnes !

- une stratégie (ou plutôt une prophétie…) à long terme, prévoyant des milliers de lancements pour créer une ville d’un million d’habitants sur la glaciale « planète rouge » dénuée d’oxygène, d’eau et de toute infrastructure de survie pour les futurs conquérants du néant.

Elon Musk, clone du Docteur Folamour, sombre alors dans un nirvana hallucinatoire, ponctué de saluts nazis (non réprimés). Pour lui, le lancement d’un Starship coûterait « seulement » 2 millions de dollars. Avec un objectif de 100 vaisseaux construits par an, SpaceX pourrait disposer de 1.000 Starships d’ici une dizaine d’années, tous capables de transporter annuellement une mégatonne de matériaux.

Dans la même veine que Trump qui bâtit des projets fumeux (et mafieux) qui font toujours flop[14], « Kekius Maximus » (surnom de l’Imperator spatial) soutient qu’un billet pour Mars pourrait coûter moins de 100.000 dollars. « Partir vivre sur Mars coûtera un jour moins de 500.000 dollars, et peut-être moins de 100.000 », indiquait-il sur X. « Un montant assez bas pour que la plupart des habitants des pays développés puissent vendre leurs maisons sur Terre et déménager sur Mars s’ils le souhaitent » (sic),  et sans aucune garantie de retour…

Elon Musk a également défini sa vision sociétale de Mars. Favorable à une « démocratie directe » plutôt qu’à une « démocratie représentative », il préconise que les premiers habitants décident eux-mêmes de leur mode de gouvernance. À ses yeux, la colonisation de Mars ne consiste pas seulement à survivre, mais à bâtir une « civilisation » de nouveaux Crésus, basée sur le virtuel puisque la monnaie serait le bitcoin, seul garant de la « démocratie directe » de ces impérialistes de l’espace.

Les premières missions Starship sans équipage pourraient décoller dès 2026, avec comme objectif celui d’essaimer des humains sur Mars quatre ans plus tard. Les conditions idéales pour le lancement, qui surviennent tous les 26 mois, rythmeraient les étapes de ce projet. Les habitants de cette planète du néant, s’ils survivaient, seraient de véritables zombies contrôlés depuis la base opérationnelle de Musk au Texas : Starbase[15]. Précisons que les zombies de l’espace extraterrestre auraient des cerveaux dépourvus du « génie muskien », mais implantés de puces électroniques pour les activer ou les désactiver à volonté…

Tous ces projets d’adolescent attardé mégalomane – dont l’« humanité » se limite à faire le salut hitlérien – reposent uniquement sur la longévité putative de la barre de fer trumpienne.

Cela suppose que :

- la brutale politique de tarifs douaniers tous azimuts, totalement fantasque, ne mette pas en péril la stabilité très incertaine des échanges, de la Bourse, et donc la viabilité de l’économie américaine;

- la vente des voitures électriques Tesla, fabriquées en Chine, aux USA, en Allemagne, etc., se poursuive sans anicroches, alors que se développent de féroces campagnes de boycott, ou d’efficaces mesures de rétorsion chinoises (ou autres);

- les ouvriers des bagnes industriels de Musk se comportent encore comme de « gentils » esclaves soumis, en dépit d’une exploitation sans merci, d’une totale absence de droits, et du règne de la peur instauré par la camarilla mafieuse Musk-Trump-Vance s’appuyant sur de puissants réseaux « sociaux » d’extrême droite.

Un mois et demi après une prise du pouvoir « légale » par les urnes, ce régime reposant sur la manipulation, les « fake-news », la corruption, est déjà lourdement endetté, au point de semer le doute chez les capitalistes eux-mêmes. Les matamores du « golden age » annoncé affrontent déjà le spectre de la faillite :

« La valeur de X s’est écroulée depuis son rachat ; les nouveaux projets ont sombré dans les limbes avec le licenciement de 80 % des effectifs; annonceurs et usagers fuient. Et à Wall Street, Londres ou Paris, les banques viennent de se délester de plus de 5 milliards de créances potentiellement douteuses sur les 13 milliards de dettes contractées par le magnat pour le rachat de la plateforme, fin 2022. Elon Musk n’a rien d’invincible. C’est un colosse aux pieds d’argile. En politique comme pour le business. »[16]

Musk a pour le moment un usage illimité de la pompe à « phynances » fédérale pour s’abreuver jusqu’à plus soif. Il n’est pas sûr que ce pillage mafieux à usage privé puisse durer indéfiniment comme au temps béni de la piraterie impérialiste où aucun frein n’existait pour limiter la rapacité des grands barons du capitalisme privé.  

Ce système de pillage impérialiste sans limite détruit année après année toute la planète, réduit sa population  à un état de déchéance avancé. Les effets délétères du système capitaliste sont encore plus tangibles avec le règne des Musk-Trump-Vance et de leurs compères Poutine et Xi Jinping, engagés toujours plus dans des guerres impérialistes sans fin.

Le système impérialiste est inévitablement condamné, à court ou à moyen terme. Les destructions engendrées par  les guerres impérialistes s’accumulent déjà à nos portes : Ukraine, Russie, Israël-Gaza, Moyen-Orient, Afrique (Congo, Soudan, etc.), en attendant les conflits autour de Taiwan et de la Corée dans la zone–Indo-Pacifique. Il n’est aucun lieu de la terre, où l’humanité ne soit maintenant en danger.

Non, le capitalisme ne pourra se perpétuer pour le seul bénéfice de quelques oligarques assoiffés de profits, n’hésitant pas à verser le sang des exploités, en les réprimant férocement ou en les jetant comme chair à canon dans ses guerres impérialistes. Ni sur la « planète bleue » ni sur une quelconque planète fantasmée que l’impérialisme, dans sa folie des grandeurs, rêve de conquérir, pour mieux la détruire.

L’impérialisme, dans toutes ses versions (« libéral », « illibéral », capitaliste d’État, « communiste », etc.) est détruit la planète Terre méticuleusement, heure après heure, par la simple recherche du profit, dans des guerres généralisées entre pirates capitalistes pour obtenir les dernières miettes accessibles et vendables sur des marchés capitalistes.

La balle est maintenant dans le camp du prolétariat américano-canadien, mais aussi européen. Tout dépend maintenant de sa réaction de classe et donc de sa capacité à s’organiser pour d’abord briser l’offensive du capital, et ensuite poser la question de la prise du pouvoir par les exploités.

Pantopolis, 16 mars 2025.

 

[1] L’Empire ottoman, que veut refonder Erdoğan, provient du nom de l’empereur Osman, premier de la dynastie. Il fut fondé à la fin du XIIIe siècle (en 1299) au nord-ouest de l’Anatolie byzantine (aujourd’hui : Turquie).

[2] L’histoire du Nyassaland est marquée par l’accaparement massif des terres communautaires africaines par les colons blancs britanniques. Le Nyassaland a pris le nom de Malawi en 1964.

[3] Jean Werz, Le Monde, 6 juillet 1953, « La mémoire de Cecil Rhodes bâtisseur de l’empire africain de l’Angleterre est célébrée par la reine mère Elizabeth ».

[4] Léopold II créa en 1885 l’État indépendant du Congo qui fut sa propriété personnelle. Sa ‘vigoureuse’ action coloniale lui valut le titre de « Saigneur du Congo ». Le chiffre généralement admis des victimes de la colonisation royale pourrait être de plusieurs centaines de milliers, sans qu’il y ait un accord d’historiens sur un chiffre plausible. Cf. Tanguy De Wilde D’Estmael, Université catholique de Louvain et Collège d’Europe de Bruges : leopold-ii-roi-des-belges-et-souverain-du-congo-une-figure-historique-confrontee-aux-mythes-memoriels.pdf.

[5] Discours à l’Assemblée nationale du 28 juillet 1885 (« Les fondements de la politique coloniale »), juste avant une expédition militaire à Madagascar : « Est-ce que vous pouvez nier, est-ce que quelqu'un peut nier qu’il y a plus de justice, plus d’ordre matériel et moral, plus d’équité, plus de vertus sociales dans l’Afrique du Nord depuis que la France a fait sa conquête ? Quand nous sommes allés à Alger pour détruire la piraterie, et assurer la liberté du commerce dans la Méditerranée, est-ce que nous faisions œuvre de forbans, de conquérants, de dévastateurs ? Est-il possible de nier que, dans l’Inde, et malgré les épisodes douloureux qui se rencontrent dans l’histoire de cette conquête, il y a aujourd’hui infiniment plus de justice, plus de lumière, d’ordre, de vertus publiques et privées depuis la conquête anglaise qu’auparavant ? »

[6] « Comment le colonialisme britannique a tué plus de 100 millions d’Indiens en 40 ans », site « les crises » : https://www.les-crises.fr/comment-le-colonialisme-britannique-a-tue-100-millions-d-indiens-en-40-ans/

[7] Souligné par nous. Le texte émane du journaliste W.T. Stead (1849-1912), citant son ami de Cecil Rhodes. Cf. Die Neue Zeit, 1898, xvie année, n° 1, p. 304, et Lénine, dans son ouvrage L’Impérialisme stade suprême du capitalisme (1916). W.T. Stead ne connut pas le naufrage du capitalisme en 1914 mais celui du Titanic, en 1912, qui fut son tombeau…

[8] Pour l’Allemagne, voir Nicolas Patin, «Réflexions autour des victimes allemandes du blocus de 1914-1918 », Les Cahiers Sirice, 2021/1, n° 26, p. 95-107. En Allemagne, le nombre de victimes de la faim, imputable au blocus naval, s’éleva à environ 500.000.

[9] Le mouvement Rhodes must fall, animé surtout par des étudiants d’Afrique du Sud, s’est répandu à travers le monde grâce aux réseaux sociaux, afin de lutter contre le « suprématisme blanc ».

[10] Cf. Le Monde, 5 février 2025 : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/02/05/quand-l-enfant-du-pays-elon-musk-s-immisce-dans-la-politique-americaine-vis-a-vis-de-l-afrique-du-sud_6532289_3212.html

[11] La plate-forme PayPal est une alternative au paiement par chèque ou par carte bancaire.

[12] La fusée Starship explosa au-dessus des Bahamas le 16 janvier dernier;  puis à nouveau le  6 mars 2025. Cela ne freine pas Musk dans ses projets à court terme : https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20250308-explosion-de-la-fus%C3%A9e-starship-le-doute-plane-sur-l-agence-am%C3%A9ricaine-de-l-aviation

[13] Scénario brillamment mis en images dans l’ouvrage d’Edgar P. Jacobs, L’Énigme de l’Atlantide, Dargaud.

[14] Cf. Le Monde du 18 octobre 2024, sur un projet financier de Trump, porté par des « businessmen douteux » : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/10/18/donald-trump-fait-un-flop-avec-world-liberty-financial-son-projet-de-cryptoactif_6355332_4408996.html

[15] Le Point, 25 janvier 2025 : https://www.lepoint.fr/monde/bienvenue-a-starbase-la-ville-revee-d-elon-musk-25-01-2025-2580781_24.php

[16] Rosa Moussaoui, « Elon Musk un colosse aux pieds d’argile », L’Humanité, 19 février 2025. Elon Musk se heurte à des barrages légisglatifs concernant les revenus des gros capitalistes. Une juge du Delaware vient de rejeter un plan de rémunération pharamineuse de 55,8 milliards en faveur du patron de Tesla.

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